Le festival de métal Motocultor se déroule du 17 au 20 août, désormais à Carhaix (Finistère) et non plus à Saint-Nolff (Morbihan). 4 jours, 4 scènes et 110 groupes. Parmi eux, c’est le groupe douarneniste Komodor qui a ouvert le bal, avec succès.
« Moi ça fait quatre ans que je viens. C’est un festival où je me sens bien, où il y a de la place. Et puis comme je suis musicien amateur, je viens aussi pour prendre des claques musicales », raconte Thierry, 58 ans, de Nantes.
Et des claques musicales, Thierry risque de s’en prendre car cette 14ᵉ édition annonce un nouveau souffle pour le festival Motocultor. Du renouveau car il n’a plus lieu à Saint-Nolff (Morbihan) mais à Carhaix (Finistère) sur le site de Kerampuilh et il dure quatre jours. Ce sont 110 groupes qui vont défiler sur les quatre scènes du site, avec une programmation assez éclectique (rock, métal, punk) et des formations originaires de nombreux pays.
Les organisateurs attendent 55.000 spectateurs pour cette édition nouvelle formule, avec beaucoup d’attentes de la part de Yann Le Baraillec, le directeur et programmateur de Motocultor, qui lui n’a pas changé.
« Nous avons eu des désaccords l’an dernier avec la mairie de Saint-Nolff qui souhaitait que le festival revienne sur une formule à trois jours, alors que quatre jours, c’est le modèle économique de tous les festivals de métal en Europe. Et on ne voulait pas régresser alors qu’on avait été les premiers à passer à quatre jours. Et puis, il y avait aussi le manque de perspectives d’aménagement du site et la perte de terrains de parking qui nous auraient empêché de grandir dans les années à venir. En parallèle, très vite, on a senti un écho favorable du côté de Carhaix », explique-t-il. Très vite, les discussions ont été constructives aussi bien avec la mairie que le président des Vieilles Charrues. Une véritable opportunité pour le festival de métal breton, en matière de mutualisation des infrastructures avec les Vieilles Charrues.
Le groupe douarneniste Komodor a ouvert le bal hier après-midi au festival Motocultor à Carhaix. • ©K. Veillard – A. Calvez
Dès ce jeudi 17 août, c’est le groupe breton Komodor qui a mis le feu au » Motoc’ « , comme on dit ici. Un concert d’ouverture au son et au look très marqués. C’est le retour des années 70 autour des fondamentaux du rock : guitare, basse, batterie. Les cinq compères de Douarnenez n’ont pas boudé leur plaisir. « C’est un public de folie, une scène super cool, c’est Carhaix quoi ! C’était l’une des dates qu’on attendait le plus dans l’été. Parce que c’est un rendez-vous pour les aficionados du rock. On avait un défi de taille à relever, les gens étaient présents et le show était chouette donc c’était un bon moment de rock pour nous ! », explique le groupe.
Et le public a su apprécier à sa juste valeur l’énergie de ce rock psyché seventies. « Que les métalleux aiment notre style, c’est cool, mais ça n’est pas vraiment étonnant non plus parce que le métal vient du rock. Du coup, je pense que ça touche beaucoup de monde. En plus, c’est un public averti et cultivé. Ils savent d’où viennent les racines du métal. Ce sont même des gens qui ont une culture de rock rétro en plein revival à l’heure actuelle. Donc, on n’était pas trop éloignés des racines », précisent-ils.
Après quelques dates en Espagne, Komodor va retrouver le projet Komodrag, la fusion avec le groupe paimpolais Moundrag. Un album est annoncé pour le 20 octobre avec des concerts à suivre.
Pour moi, Carhaix, c’est un peu plus loin mais je suis prêt à faire pas mal de kilomètres pour l’univers métal.
Antoine,festivalier de 28 ans, venu de Saône-et-Loire
Du côté des festivaliers, Killian, un Finistérien de 33 ans, n’hésite pas à avouer qu’au fil des années, c’est devenu son festival préféré : « C’est notre petit lien entre collègues, car c’est vraiment cette musique qu’on écoute au quotidien. Chaque année, on vient au Motoc’, un festival qui a une échelle encore humaine et puis des fois, ce sont les petits couacs qui font que ce festival a son identité et son authenticité. Et son déménagement nous arrange. On habite encore plus près et je pense que c’est bien pour le coin de partager les terres d’un grand festival comme les Vieilles Charrues ».
Beaucoup disent adorer l’ambiance : « On se lâche, on se défoule. On croit que c’est une musique un peu violente, mais non, ça permet juste d’extérioriser. Pour moi, Carhaix, c’est un peu plus loin, mais je suis prêt à faire pas mal de kilomètres pour l’univers métal », témoigne Antoine, 28 ans, venu tout spécialement de Saône-et-Loire.
Moi, le Motoc’ ne m’a jamais déçue.
Anaïs,festivalière de 26 ans
« Retrouver des potes, découvrir de nouveaux groupes, moi le Motoc’ ne m’a jamais déçue. Et ça reste un petit festival qui commence à prendre un peu plus d’ampleur et c’est bien. Quant au déménagement, ça rajoute deux heures de route pour moi, mais je m’en fiche. Quand on veut, on peut », ironise Anaïs, 26 ans, de Saumur.
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