56 % des points d’observation au dessus des normales

, 56 % des points d’observation au dessus des normales

« La situation continue de s’améliorer : 56 % des niveaux sont au-dessus des normales mensuelles en décembre (48 % en novembre) », indique le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), organisme public chargé de la surveillance, dans son bulletin mensuel sur les nappes d’eau souterraine au 1er janvier. Il reste à l’inverse 36 % des points d’observations sous les normales mensuelles, tandis que 8 % sont dans une situation comparable.

Grâce à des pluies en octobre et novembre, la situation est également nettement plus favorable que l’année précédente : en décembre 2022, 72 % des niveaux étaient situés sous les normales.

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Etat des nappes phréatiques au 1er janvier 2024. @BRGM

« Ce début de recharge hivernale permet d’espérer des niveaux satisfaisants en sortie d’hiver sur une grande partie du territoire », précise le BRGM, apportant ainsi une note d’optimisme après une nouvelle année marquée par la sécheresse. Comme toujours, l’évolution dépendra toutefois du niveau des pluies ces prochains mois.

Le pourtour méditerranéen sous surveillance

« Sur les deux-tiers nord et le sud-ouest du territoire, la situation est très satisfaisante en ce milieu de période de recharge. Les pluies infiltrées depuis mi-octobre ont été très bénéfiques », note le BRGM mais « la situation reste sous les normales mensuelles sur les nappes inertielles à mixtes du sud du Bassin parisien (Touraine et Beauce), du Sundgau (sud Alsace) et du couloir Saône, Rhône moyen et aval ». De même, les niveaux des nappes ont peu évolué sur le sud du Massif Central, la bordure cévenole, le pourtour méditerranéen et la Corse. Quand aux nappes de la Provence, de la Durance et de l’est de la Côte d’Azur, leur état ne s’améliore guère.

Le BRGM précise aussi que « la situation devra être particulièrement surveillée sur les nappes du pourtour méditerranéen, fragilisées par un étiage sévère et l’absence d’épisodes notables de recharge ». Il juge en particulier « difficilement envisageable de reconstituer durablement les réserves des nappes du Roussillon et d’observer des niveaux au-dessus des normales d’ici le printemps 2024 ».

Cette mise en garde intervient après une année marquée par une sécheresse historique en Pyrénées-Orientales, département à l’activité agricole et touristique importante qui a subi de nombreuses restrictions d’usages de l’eau.

Avec la pluie enregistrée sur cette première partie du mois de janvier et des prévisions pour les prochains jours, le BRGM estime que la recharge devrait se poursuivre sur une grande partie nord de la France, permettant ainsi d’améliorer encore le niveau des nappes. Mais « concernant les nappes du pourtour méditerranéen, les cumuls pluviométriques observés et attendus en janvier ne devraient pas permettre d’engendrer des épisodes de recharge importants et les niveaux devraient alors rester sous les normales. »

Avec AFP

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