La Normandie invente l’agriculture de demain grâce à des pratiques modernes

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Un traceur qui herse une parcelle. Quoi de plus classique ? Mais quand l’opération s’effectue de façon autonome, c’est-à-dire sans l’intervention d’un conducteur, on met un pied dans la fiction ? Non, car c’est déjà une réalité. D’ailleurs, le tracteur qui était en démonstration à la dernière édition d’Outdoor de la coopérative NatUp en mai 2023 a fait sensation. La société Latitude GPS installée à Vernon, dans l’Eure, avait mis en action un tracteur de vignes venu spécialement des Pays-Bas et travaillant le sol sans aucun pilote. L’occasion à l’époque pour le directeur de la coopérative d’assurer que l’avenir de l’agriculture c’est « marier les bottes et le numérique ».

La population ne cesse de croître et il faut être en capacité de la nourrir. Un éleveur laitier rappelait que si on part sur le principe d’un petit-déjeuner, avec lait, beurre, pain, d’une pause de midi avec pain, viande, légumes, et un souper à peu près sur le même modèle pour les 60 millions de Français, il faut être en capacité de fournir 180 millions de repas par jour, rien que pour l’Hexagone ! Et parallèlement, il ne s’agit pas d’éreinter les sols sous peine d’avoir des parcelles à faible rendement dans les prochaines années ou de tuer la biodiversité. La solution vient d’une meilleure gestion prospective et de meilleurs outils. C’est là que le numérique rencontre les fameuses bottes.


Nettement plus d’ordinateurs dans les tracteurs

L’agriculteur d’aujourd’hui doit être en capacité de mieux connaître la structure du sol d’une parcelle et donc ses capacités agronomiques, d’être capables de se projeter pour définir les apports nécessaires, et pas au-delà et d’avoir les machines permettant cette gestion au plus près des besoins. « L’agriculture moderne est à la fois proche de la terre et très impliquée dans le high-tech. C’est le pilotage des machines par satellite ou les logiciels dédiés. L’informatique est très présente dans une cabine de tracteur, avec des ordinateurs solides qui accompagnent l’agriculteur », répond Antoine Declercq, agriculteur près de Saint-Valery-en-Caux.

La fin programmée des produits phytosanitaires implique des solutions aux questions du désherbage et de la lutte contre les ravageurs. Une nouvelle fois, la profession agricole s’organise.

Inventer demain

Ce sont les inventeurs et chercheurs, comme Alain Bion, de Bionalan dans les Ardennes, qui proposent sur le marché des désherbeuses capables de ne couper que les têtes des adventices, sans abîmer les épis de blé, pour empêcher les « mauvaises herbes » de se reproduire. Ce sont aussi les informaticiens qui mettent au point des logiciels accompagnant la grossesse des vaches ou encore les mécaniciens qui offrent plus d’autonomie aux engins agricoles dans les parcelles. L’avenir, c’est aussi l’évolution des pratiques.

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