Alors que les tunneliers vont commencer à creuser le sous-sol toulousain pour construire la ligne C, Tisséo s’est engagé à recycler une bonne partie de la terre extraite du sol.
Du côté de la station François-Verdier, en plein cœur de Toulouse, les archéologues ont démarré en début de semaine les travaux de fouilles sur le tracé de la future ligne C du métro. Et ce n’est pas les seuls trous qui parsèment les quartiers de la Ville rose et les villes de Colomiers et Labège, qui seront desservis par cette nouvelle ligne mise en service en 2028.
Des trous d’où des milliers de tonnes de terre ont été déjà extraites. Que ce soit en amont de la construction, lors de 1 100 sondages réalisés, lors du creusement des 21 stations ou encore à partir du mois d’août, lorsque les tunneliers vont commencer à excaver le sous-sol toulousain. Sur 21 km, ils vont retourner la terre. Au total, « le creusement des tunneliers va générer au total environ 3,5 millions de tonnes de terre. Elles sont classées par leur nature : la grande majorité est inerte, non polluées », indique Tisséo en charge de ce vaste chantier.
Depuis les premiers coups de pioche en profondeur, au printemps 2023, ces déblais sont évacués, et surveillés de près par les services de l’État qui s’assurent notamment que les exutoires proposés par les entreprises retenues pour les traiter respectent les normes.
« Selon leur nature, l’organisation du chantier permet de tracer la destination des terres issues des tunneliers vers des exutoires spécialisés ou vers les sites chargés de leur valorisation. Chaque exutoire définit la nature des terres qu’il peut accueillir et fait l’objet d’une validation par les services de l’État », poursuit Tisséo Ingénierie qui a imposé à ses entreprises sous-traitantes de recycler 80 % des déchets qu’elles vont produire au cours du chantier.
Sur les 3,5 millions de tonnes de terre, près de 200 000 tonnes seront réutilisées sur le chantier de la ligne C.
Fabriquer des briques grâce avec cette terre
Une grosse partie sera revalorisée sur d’autres projets de construction locaux. « Ainsi, 80 % des terres issues de la construction du métro seront réutilisées pour fabriquer de la terre végétale, des matériaux de construction, pour des infrastructures ou des projets d’aménagement ou pour remettre en état des carrières et permettre leur utilisation en terre agricole », liste Tisséo qui a recensé 13 solutions nouvelles de valorisation locales lors d’un appel à projets il y a trois ans.
Elle a fait aussi appel à l’innovation portée par les entreprises qui travaillent déjà sur les emprises de la future ligne. L’une d’elles a ainsi proposé de fabriquer des briques de construction, une autre du granulat, du remblai d’infrastructures linéaires ou encore de terres végétales.
Les tunneliers peuvent donc commencer à tourner.
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