La ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, toute entière, s’est réalisée par l’artificialisation des terres des grandes fermes du plateau de Trappes dans les années 1960-1970. Seule une poignée d’entre elles a subsisté. Cet héritage du siècle passé est aujourd’hui fougueusement défendu par un certain nombre d’élus locaux, soucieux de redonner une vocation agricole aux terres en friche. Trois communes ont principalement concernées : Magny-les-Hameaux, Coignières et Villepreux.
L’agglomération conserve aujourd’hui une trentaine de fermes et une quinzaine d’associations de type Amap, dédiées à la promotion des circuits courts. La commune de Magny-les-Hameaux est particulièrement emblématique, avec plusieurs fermes encore en activité. La ville a réussi à rendre sa vocation agricole à une très ancienne ferme du secteur, la ferme de Buloyer . Son maire Bertrand Houillon, a oeuvré pour la transformer en tiers-lieu agricole.
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