C’est une petite parcelle comme il y en a beaucoup sur le territoire des Rives de Saône. Un champ à la frontière entre Trouhans et Montot. Pourtant, il y a moins d’un an, une forêt était installée sur ces terres.
Un « drame » pour Jean-Noël Cabassy, coprésident de Forestiers du monde , une Organisation non gouvernementale environnementale (ONGE) engagée dans la gestion durable des forêts. « Des parcelles comme celle-ci, il y en a beaucoup en Rives de Saône. Ce sont des hectares de forêt perdus dans des zones souvent inondables. Or, un sol forestier écoule 100 millimètres d’eau par heure tandis qu’un sol agricole n’écoule que 2 mm d’eau par heure », pointe-t-il.
Une question de taille
Depuis, des arbres ont été replantés sur cette parcelle. Ce qui ne console pas Jean-Noël Cabassy. « Ce sont des peupliers qui ont été plantés pour être exploités. On ne peut pas qualifier cela de forêt. Cela implique une grosse perte de biodiversité », déplore-t-il.
Le problème, selon lui, c’est qu’il n’y a…
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