D’après l’étude, 16 825 sites devraient être protégés de toute urgence, soit 1,22% de la surface de la Terre. Ils sont appelés par les chercheurs des « impératifs de conservation ».
Une aire protégée pour préserver la biodiversité
D’après un rapport du ministère de l’écologie, une aire protégée contribue à lutter contre l’érosion de la biodiversité et le changement climatique. Aujourd’hui, en France métropolitaine et dans les territoires d’outre-mer, “la surface totale des aires protégées représente 33 % du territoire national”.
Comme le détaille l’Office Français de la Biodiversité (OFB), plusieurs menaces pèsent sur ces écosystèmes protégés, la plupart d’entre elles provenant d’une activité humaine, notamment :
- La pollution
- L’artificialisation des sols
- La fragmentation des milieux
- Les prélèvements…
Voilà pourquoi une reconnaissance gouvernementale et une protection juridique et ciblée de ces zones sont nécessaires.
16 825 sites qui sont des “impératifs de conservation”
Ces actions seraient littéralement viscérales pour empêcher l’extinction de certaines des espèces les plus menacées au monde et surtout bien plus efficaces qu’on le pense, d’après une nouvelle étude publiée le 25 juin 2024 dans la revue scientifique Frontiers in Science.
Les scientifiques sont partis d’un objectif, celui de protéger au minimum 30% de la surface de la Terre d’ici 2030, pour lequel les gouvernements se sont engagés, dans le cadre des objectifs de biodiversité des Nations Unies. L’équipe de chercheurs a par conséquent établi une hiérarchie des zones, estimant celles qui doivent être protégées de toute urgence, recelant des espèces au bord de l’extinction.
Les scientifiques ont ainsi décompté 16 825 sites à préserver impérativement, soit environ 164 Mha (1,64 millions d’hectares) à l’échelle mondiale, ce qui équivaut à 1,22% de la surface terrestre totale de la terre. Comme le relaie The Guardian, la moitié de ces sites se trouve aux Philippines, au Brésil, en Indonésie, en Colombie et à Madagascar.
Seuls 7% des impératifs de conservation sont protégés
Bien que le budget nécessaire à cette entreprise soit estimé à 169 milliards de dollars américains, “38 % des 16 825 sites sont adjacents ou à moins de 2,5 km d’une aire protégée existante, ce qui pourrait réduire les coûts d’acquisition et de gestion des terres”.
Une liste des zones à impératif de conservation bienvenue, compte tenu du peu d’aires protégées qui en font partie, 7% selon les auteurs. “C’est presque comme si les pays utilisaient un algorithme de sélection inversée et choisissaient les sites non rares à ajouter aux zones mondiales protégées. L’appel aux armes de ce journal est que nous devons faire un bien meilleur travail au cours des cinq prochaines années et c’est faisable”, a conclu Eric Dinerstein, de l’organisation environnementale Resolve et auteur principal de l’étude.
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