Points-clés de réussite

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Publié le:  22 décembre 2023

Les journées « grandes cultures » organisées par la Chambre d’agriculture de Haute-Saône ont permis de faire le point
sur le pilotage du colza : une culture dont la rentabilité dépend beaucoup de la technicité, tant pour la fertilisation azotée que le désherbage et la protection vis-à-vis des insectes.

Les journées techniques de fin d’année, organisées par la Chambre d’agriculture de Haute-Saône, sont des occasions privilégiées pour les agriculteurs pour faire le point sur les résultats de la campagne écoulée et échanger avec leurs techniciens sur les itinéraires techniques les plus opportuns. C’était le cas à Autoreille, puis Noroy-le-Bourg. Avec un éclairage particulier sur la culture du colza.
 « Semer tôt permet de favoriser la vigueur des colzas, ce qui améliore leur résilience vis-à-vis des aléas climatiques et des dégâts d’insectes. Mais la conséquence de cette stratégie, c’est qu’il faut les alimenter suffisamment pour qu’ils soient ‘‘poussants’’ pendant tout l’automne, notamment au niveau de la fourniture d’azote », introduit Émeric Courbet, technicien Chambre.
Comme l’ont démontré les essais conduits l’an dernier en région, le pilotage de la fertilisation azotée est un levier important de la réussite technico-économique de la culture.

Semer tôt et fertiliser en conséquence
« Des gros colzas à l’entrée de l’hiver peuvent se contenter d’une fertilisation azotée réduite, voire nulle, dans des conditions pédoclimatiques favorables. Les meilleurs rendements nets, l’an dernier, sont sur des programmes à zéro apport. »
Pour évaluer les besoins de la culture, rien ne vaut la double estimation de la biomasse à l’entrée et à la sortie de l’hiver. Ces deux mesures permettent de contrôler les pertes de feuilles vertes durant l’hiver, et d’estimer l’apport d’azote consécutif. « La moitié de la quantité d’azote contenu dans ces feuilles tombées au sol sera remobilisée au printemps. C’est autant de fertilisant azoté à apporter en moins » indique le technicien.
La méthode par pesée consiste à couper des pieds de colza au ras du sol (bien secouer les plantes pour les débarrasser des gouttes d’eau sur les feuilles en cas de forte rosée ou de pluie et enlever les éventuelles petites mottes de terre à la base de la tige), sur 2 à 4 placettes de 1 m2 chacune, représentatives de la parcelle en évitant les bordures de la parcelle.
La biomasse prélevée est pesée en frais et le poids exprimé en kg/m2.

Méthodologie de prélèvement
Lorsque la parcelle est hétérogène, il est recommandé de réaliser quatre prélèvements, en s’efforçant de positionner les placettes sur des zones représentatives. La valeur moyenne sera reportée dans l’outil Réglette azote colza, une application développée par Terres inovia.
La protection de la culture vis-à-vis des dégâts d’insectes est également primordiale, compte tenu des ravages possibles dans certains secteurs. La méthode berlèse permet de surveiller les insectes, d’évaluer leur population pour déterminer la nécessité de traitement en fonction du seuil de nuisibilité.
Enfin, le technicien a abordé la question de la recherche variétale et des nouveautés disponibles en matière de traitements fongicides. « Revydas a fait son apparition. C’est un produit similaire à “picto” ou “revistar” . Les nouvelles variétés BRV703 et 712 sont deux hybrides à bon potentiel, résistantes au sclérotinia, ce qui permet d’alléger le programme de protection fongicide ».

AC

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