« On est mis au pied du mur » : des agriculteurs s’opposent à l’installation de gens du voyage sur le terrain d’une ferme

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Les Jeunes agriculteurs ont exprimé, ce vendredi 28 juin, leur désaccord quant au projet d’une aire de grand passage à Aussonne (Haute-Garonne). Le terrain choisi est une terre agricole, exploitée par une ferme et protégée. Les agriculteurs réclament un délai, afin de trouver un autre terrain pour les voyageurs.

« On est mis devant le fait accompli ». Pour Mathieu Maronese, secrétaire général adjoint des Jeunes agriculteurs (JA) 31, le constat est amer. Il y a quelques semaines, la nouvelle tombe : une aire de grand passage sera aménagée sur une parcelle de la commune d’Aussonne (Haute-Garonne). Problème : le terrain est agricole et exploité.

Aujourd’hui, il n’existe qu’une seule aire de grand passage dans la métropole Toulouse-Blagnac, alors que le schéma préfectoral en réclame deux, à la suite de la loi de 2000 sur l’accueil des gens du voyage. Selon Mathieu Maronese, « la préfecture veut absolument que l’aire soit réalisée avant l’été 2025 ».

Une urgence, qui met à mal l’agriculteur à qui appartient la terre. Celui-ci possède une ferme et reçoit des « pressions constantes » de la part de la préfecture, selon Mathieu Maronese « pour vendre son terrain rapidement, sous réserve de se faire exproprier et ainsi de devoir céder la terre à un prix 10 fois plus bas ».

Dans un communiqué de presse, publié ce vendredi 28 juin, les JA déclarent que « la parcelle de quatre hectares » choisie pour le projet d’aire de grand passage « est classée en terres agricoles protégées selon le Plan Local d’Urbanisme (PLU). » Ils assurent alors que cela « rend le choix de ce terrain inadéquat et contraire aux réglementations en vigueur ». 

Les jeunes agriculteurs réclament un délai de 4 ou 5 mois. « On n’est pas contre l’aire, insiste Mathieu Maronese, mais on est mis au pied du mur. J’ai du mal à croire qu’on ne peut pas trouver de terrain de quatre hectares plus adéquat dans toute la métropole« . Pour cela il faut du temps, et c’est ce qu’ils demandent. 

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