Les terres des Bories, une histoire de famille

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De l’élevage au domaine viticole Bois Bories, des générations se sont succédé durant des siècles sur ces terres.

En 1870, le couple Pierre et Marie Peyre achète des terres, se lance dans l’élevage de moutons et s’installe au lieudit les Bories, qui abrite encore à ce jour l’habitation familiale. Au début du XXe siècle, leur fils Pierre-Marius change de destination et plante des cépages de chasselas et servant. Les générations vont se succéder dans ce siècle qui verra Clermont-l’Hérault devenir capitale du raisin de table. À Pierre-Marius succédera sa fille Josette Peyre, laquelle deviendra Raymond par le mariage et donnera naissance à Paul, qui se souvient de ses débuts. « Après des études d’œnologie et d’agriculture en 1975, j’ai repris une exploitation plantée en raisin de table. Puis j’ai commencé une migration vers des cépages aromatiques destinés à la bouteille avec une vente aux négociants. Je me suis mis en retrait en 1997, après des ennuis de santé, et j’ai transmis l’exploitation à mon fils Vincent « .

Création d’un caveau

Ce dernier est titulaire d’un Bac pro agricole complété d’une formation d’un an en immersion à Bandol dans le Var. Ce passage de témoin a donné naissance à la société viticole Raymond et fils, domaine Bois Bories, 25 ha, plantés en cépages méditerranéen classique à 80 % attenant à la maison familiale. Des terres volcaniques, pour l’essentiel, en terrasse sur le lac du Salagou, qui produisent 7 cuvées dans les trois couleurs, certaines primées, et une vendange tardive.

Vincent a modernisé l’entreprise, de la vinification à la mise en bouteille au chai, avec la création d’un caveau et une vente directe exclusivement de ses vins classés en AOP Languedoc, IGP coteaux du Salagou – pays d’Hérault et IGP Pays d’Oc. La vente, c’est le domaine de sa concubine, Delphine Vaz de Suzas, qui a su développer la partie commerciale.

« Aujourd’hui l’objectif est atteint, toute notre production est conditionnée et la totalité de chaque millésime est vendue« , dira-t-elle. De son côté, Vincent avoue que cette évolution était nécessaire, «  il y a plus de fierté à vendre directement plutôt qu’aux négociants. Reste maintenant à étudier comment répondre à cette nouvelle génération qui demande des boissons plus sucrées« .

Dans l’immédiat, le couple a pour projet la création d’un nouveau caveau plus grand, vitrine de leurs produits et adapté à une clientèle de connaisseurs.

Correspondant Midi Libre : 06 03 85 48 00

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