Le 18 juillet, Jean-Marc Lafont a été élu à la tête de l’interprofession des vins du Beaujolais (Inter Beaujolais), prenant la place du négociant Philippe Bardet. Le nouveau chef de file a l’habitude de défendre son terroir puisqu’il occupait jusqu’en mai dernier la présidence de l’Organisme de défense et de gestion (ODG) des crus du Beaujolais. Vigneron au domaine de Bel Air dans le Rhône, il devra unir autour de sa présidence plus de 2.000 domaines et maisons de négoce installés sur une superficie de 13.000 hectares, entre le Rhône et la Saône-et-Loire .
Au programme de son mandat de deux ans, Jean-Marc Lafont entend mettre la priorité sur « la valorisation des vins du Beaujolais, notamment à l’international », dans un contexte de montée en gamme des cuvées. Il s’engage aussi à donner du poids aux « lieux-dits », une stratégie lancée en 2017 et qui a déjà porté ses fruits car la surface de terre revendiquée par un nom de lieu-dit a été multipliée par deux depuis 2014, selon l’ODG. La prochaine étape consistera en l’obtention des premiers crus pour le Beaujolais. Depuis 2023, trois appellations (Fleurie, Brouilly et Moulin-à-Vent ) ont déposé un dossier auprès de l’Inao pour revendiquer des Climats en premiers crus. Une procédure qui peut durer jusqu’à dix ans avant d’aboutir.
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