Au moins 1 400 codes obtenus illégalement dans toute la France, chacun en échange de 250 à 600 euros. Un important trafic de codes de la route frauduleux a été démantelé ce vendredi par la gendarmerie de Vesoul, révèle L’Est Républicain.
L’enquête a débuté en mai, après le témoignage d’un Vésulien, qui montre aux gendarmes comment acheter son code de la route via une application de messagerie cryptée, type Telegram. Et ce, sans se présenter dans aucun centre d’examen.
Comment ? Moyennant une somme allant de 250 à 600 euros, une personne se charge de l’inscription, en ligne, auprès d’un centre d’examen, qui envoie ensuite par mail une copie de l’examen « réussi ».
Les fraudeurs vont voir leur permis annulé
Au niveau national, les enquêteurs ont recensé 1 400 fraudeurs. Selon la gendarmerie, ce nombre pourrait rapidement doubler.
Trois Vésuliens ont été arrêtés, poursuit L’Est Républicain.
Le centre d’examen qui validait les codes frauduleux est situé dans le Val-de-Marne (94). Un centre de l’enseigne Dekra. Le gérant a reconnu les faits, le 13 septembre. Il vendait les documents aux « rabatteurs » entre 80 et 130 euros l’unité. Ce qui lui a rapporté près de 120 000 euros.
Depuis, Dekra a fermé le centre et la liste des fraudeurs présumés a été transmise par le procureur de la République à toutes les préfectures de France, afin de retirer le bénéfice des examens et, de facto, le permis de ceux qui l’ont obtenu.
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