Les recherches ont repris ce mercredi matin dans le bois de Saulx, près de Vesoul en Haute-Saône, pour retrouver Lina. Selon les informations de L’Est Républicain, des enquêteurs de la gendarmerie sont arrivés sur place aux alentours de 7h.
De nombreux véhicules de gendarmerie ont quitté successivement la zone boisée à partir de 18 heures. Selon une source proche de l’enquête, les fouilles devraient normalement reprendre jeudi avec les mêmes moyens, à savoir 90 militaires déployés depuis mardi dans cette forêt du secteur de Saulx.
Hier, les gendarmes avaient ratissé sans succès la forêt à la recherche de traces menant à la jeune Lina, 15 ans, disparue en septembre 2023 dans le Bas-Rhin alors qu’elle s’apprêtait à prendre le train pour rejoindre son petit ami. Les gendarmes sont appuyés de militaires de l’unité de fouilles opérationnelles spécialisée (FOS), a-t-on précisé. Il s’agit d’une unité du génie de l’Armée de terre, qui peut être sollicitée pour rechercher des corps enfouis ou enterrés.
Le maire de Saulx, un village de 900 habitants à 15 km de Vesoul, a indiqué avoir « été informé (lundi soir) qu’il y aurait un déploiement de gendarmerie sur la journée dans le cadre d’une enquête », sans en connaître « le motif ». Le bois exploré par les enquêteurs fait partie de la forêt communale de 220 hectares, a-t-il précisé. La section fouillée est située au nord de la commune et fait « à peu près une centaine d’hectares », selon l’édile.
Des signaux GPS étudiés
Les enquêteurs, qui recherchent depuis bientôt un an la trace de la jeune alsacienne, suivent les informations du GPS de Samuel Gonin, le principal suspect, qui s’est suicidé le 10 juillet à Besançon (Doubs). Ce père de famille de 43 ans, dépressif et consommateur de drogues, avait été contrôlé au volant d’une voiture par des douaniers à Sigean (Aude), avant d’être condamné le 22 janvier à 15 mois d’emprisonnement avec sursis pour refus de contrôle, mise en danger de la vie d’autrui, conduite d’un véhicule sous l’usage de stupéfiants, recel et vol.
Vendredi 26 juillet, la procureure de Strasbourg avait évoqué « une avancée majeure », la découverte de l’ADN de Lina dans une voiture volée, qui aurait été utilisée par le principal suspect. Les enquêteurs épluchent donc le tracé GPS du Franc-Comtois suspecté, dont le passage a été enregistré dans cette allée forestière. Sans succès jusque-là.
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