L’inspection des deux gîtes a « mis en évidence que le système de sécurité incendie ne fonctionnait pas » et que l’exploitant communal n’avait pas fait réaliser « les vérifications techniques obligatoires annuelles ou bi-annuelles » de ses installations, a indiqué la préfecture dans un communiqué.
Ils ne pourront rouvrir qu’après une mise en conformité et un nouveau passage de la commission de sécurité, a précisé la préfecture. Le préfet a par ailleurs adressé, outre cette décision individuelle, un « message de fermeté et d’appel au sens des responsabilités à l’ensemble des exploitants d’établissements recevant du public » sur ces points de sécurité.
Sur « le fond, il n’y a pas de débat »
L’inspection, qui a eu lieu mercredi, a mis en lumière un défaut sur une armoire incendie dans chacun des gîtes: sur « le fond, il n’y a pas de débat », concède Loïc Groslambert, conseiller municipal en charge de la location des gîtes de ce village de 250 habitants.
A l’issue du passage de la commission, qui était venue inspecter les gîtes en 2019 et ne devait donc revenir que l’année prochaine, le préfet a émis un avis défavorable à leur exploitation. Mais l’élu dénonce la forme d’une opération menée « pour montrer l’exemple » par la préfecture, « pas pour prendre soin des résidents » qui étaient des personnes lourdement handicapées, « choquées de voir des gendarmes et pompiers » entrer dans les lieux, et dont l’évacuation a été anticipée.
Onze personnes ont péri le 9 août dans l’incendie
Les deux gîtes, qui ont des capacités d’accueil de 20 et de 16 personnes, ont été évacués par les groupes de séjour adaptés jeudi matin, alors que leurs vacances devaient prendre fin ce week-end. Ils avaient vu leur label « Tourisme Handicap » renouvelé au début de l’été.
Onze personnes ont péri le 9 août dans l’incendie d’un gîte à Wintzenheim: dix personnes en situation de handicap mental léger venues en vacances adaptées dans le cadre d’un séjour organisé par une association de Nancy (Meurthe-et-Moselle) baptisée Oxygène Vacances Adaptées, ainsi qu’un accompagnateur.
Selon les premières constatations, le gîte, géré par un propriétaire particulier, n’avait pas été déclaré en mairie, et n’avait pas reçu la visite de la commission de sécurité. Une enquête pour homicides et blessures involontaires aggravés par la violation d’une obligation de sécurité ou de prudence a été ouverte par le parquet de Paris.
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