Après trois jours de pause, les recherches pour retrouver Lina ont repris mardi 6 août, cette fois dans une forêt de Haute-Saône, à plus de 130 km du lieu de la disparition de l’adolescente, en septembre dernier dans le Bas-Rhin. Ces recherches, dans le secteur de Saulx, impliquent 90 gendarmes, accompagnés de chiens formés à la détection de restes humains. La Dépêche fait le point sur les avancées du jour.
La disparition de Lina n’a toujours pas trouvé sa résolution. Ce mardi 6 août, après trois jours de pause, la police a repris ses recherches. Le cœur de celles-ci se déroule dans une forêt de Haute-Saône, à 130 kilomètres de son lieu de disparition, situé dans le Bas-Rhin. Selon le maire de Saulx, Benjamin Gonzales, un village de 900 habitants à 15 km de Vesoul, cette forêt, de 120 hectares, est un terrain plat utilisé pour le bois, la randonnée ou la chasse.
Elle serait cloisonnée par « une barrière », installée depuis un an pour éviter « des dépôts sauvages » comme l’a déclaré Benjamin Gonzales à France Bleu. Un cadenas y a été posé mais a été brisé à plusieurs reprises. Le maire a dit « souhaiter un dénouement rapide de cette affaire » auprès de nos confrères de BFM TV. Il n’a été prévenu que la veille qu’une opération de gendarmerie aurait lieu sur sa commune, sans savoir qu’elle était en lien avec l’affaire Lina.
90 gendarmes seraient impliqués ainsi que des chiens formés à la détection de restes humains selon des informations de l’Est républicain confirmées par l’AFP. En plus de ces effectifs policiers, de nombreux journalistes (une vingtaine environ) sont sur place depuis que la localisation des nouvelles recherches a été révélée. L’unité de fouille opérationnelle spécialisée (FOS) était sur place la semaine dernière. Il s’agit d’une unité du génie de l’Armée de terre, qui peut être sollicitée pour rechercher des corps enfouis ou enterrés. Comme dans les Vosges la semaine dernière, les recherches en Haute-Saône sont orientées par l’exploitation de la géolocalisation de la voiture, selon une source proche du dossier.
Les autorités poursuivent leurs pistes mais manquent toujours d’éléments
« L’information judiciaire est actuellement dans une phase très active, de multiples actes étant en cours pour retrouver Lina et déterminer les circonstances de sa disparition », avait indiqué jeudi dans son dernier communiqué le procureur de la République adjoint de Strasbourg, Alexandre Chevrier. « Un important travail d’enquête reste à accomplir pour parvenir à la manifestation de la vérité », avait-il souligné.
En effet, malgré la multiplication des pistes et alors que pas moins de 45 hectares ont été ratissés par les gendarmes sur le précédent lieu, on reste toujours sans la moindre trace de la disparue. La dernière avancée majeure de l’enquête restant la découverte de traces d’ADN de Lina dans la voiture d’un suspect, Samuel G., qui s’est suicidé le 10 juillet. Depuis, pas la moindre trace de Lina, disparue le 23 septembre 2023 alors qu’elle rejoignait son petit ami à Strasbourg.
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