La première mine de terres rares d’Ouganda en bonne voie pour entrer en production en 2026

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(Agence Ecofin) – L’approvisionnement en terres rares est un enjeu critique pour de nombreux pays. La demande augmente en raison de la transition énergétique, mais l’offre reste dominée par la Chine. Pour l’Ouganda qui veut accroitre la contribution des Mines à l’économie, c’est l’occasion d’exploiter ses réserves.

Rwenzori Rare Metals, filiale de l’australien Ionic Rare Earths, a reçu le permis d’exploitation minière pour le projet Makuutu qui sera donc d’ici 2026 la première mine de terres rares d’Ouganda. Le document a officiellement été signé par la ministre de l’Énergie et du Développement minéral Ruth Nankabirwa, lors d’une cérémonie à Kampala le 17 janvier.

Selon Ionic, l’octroi de ce permis positionne le projet pour une décision d’investissement finale au cours de l’année 2024, suivie de l’entrée en production de la mine en 2026. Notons qu’il s’agit de la première licence octroyée conformément au nouveau code minier ougandais adopté en 2022 et qui prévoit une participation gratuite de 15 % pour l’État dans les mines à grande échelle.

« L’attribution formelle de la licence minière de Makuutu à Rwenzori permet aux discussions avec des partenaires stratégiques et de la chaîne d’approvisionnement potentiels de passer à l’étape suivante pour amener Makuutu et un nouvel approvisionnement en terres rares magnétiques et lourdes sur le marché », a commenté Tim Harrison, DG d’Ionic.

D’après un rapport publié en 2023 par la firme d’analyse Adamas Intelligence, la demande mondiale d’aimants à base de terres rares (NedFeB) devrait connaitre un taux de croissance annuelle composé de 7,5 % jusqu’en 2030, soutenue par les secteurs des véhicules électriques et de l’énergie éolienne. Cela se traduira par une « croissance comparable de la demande pour les éléments de terres rares critiques », notamment le dysprosium et le terbium, précise le document.

Or, plusieurs de ces métaux critiques concernés se retrouvent dans la future production de Makuutu. Selon l’étude de faisabilité publiée en 2022, le projet peut en effet livrer, sur 35 ans, 40 090 tonnes d’oxyde de terres rares, titrant 71 % de métaux comme le néodyme, praséodyme, dysprosium et terbium. Makuutu est donc bien positionné pour contribuer à satisfaire la demande mondiale croissante pour les terres rares et soutenir la stratégie du gouvernement ougandais d’accroitre la contribution du secteur minier à l’économie.

Emiliano Tossou

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