En Saône-et-Loire, plus de 200.000 arbres ont été plantés en quatre ans

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Alors que la Chambre régionale des comptes a alerté, le 21 mars, sur la diminution des surfaces forestières en Bourgogne-Franche-Comté, le département de Saône-et-Loire vient de publier son bilan de plantations d’arbres. Début 2022, le département de Saône-et-Loire s’est lancé l’objectif de planter 600.000 arbres en dix ans sur le territoire, dans le cadre de son plan Environnement 2020-2030. Un plan déjà bien entamé car la collectivité affirme avoir participé à la plantation de 213.929 arbres, grâce à de nombreux acteurs de terrain. Ce qui correspond à une enveloppe de 158.500 euros d’aides au reboisement pour le département .

En effet, 113.188 arbres ont été plantés avec des partenaires, comme l’Office national des forêts (99.352 arbres), le bailleur social OPAC 71 (9.791), 3.000 avec la coopérative forestière CFBL, 1.000 avec la course éco-responsable « Run for the planet » et 45 avec le Parc naturel régional du Morvan.

En outre, une minorité de plantation (14.591) vient du dispositif « chèque arbre » qui a été lancé par le département en 2022 pour inciter les associations et collectivités à participer à des projets de reboisement. Cette action a l’avantage de favoriser les « essences mellifères et celles adaptées à la nature du sol et aux enjeux climatiques », précise le département.

Le reste des reboisements est issu d’autres dispositifs régionaux d’aides à la plantation, d’actions avec des collèges, des collectivités locales et des services internes du conseil départemental.

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Une solution magique ?

Avec cette action, le département mise sur la captation du carbone par la végétation afin d’atténuer les effets du réchauffement climatique. Selon le GIEC, 30 % des émissions annuelles totales sont absorbées par les forêts . C’est un enjeu sur lequel se positionnent de plus en plus d’acteurs, surtout en Saône-et-Loire, où la forêt représente environ un quart du territoire, mais qui est fragilisée par le phénomène des coupes rases dans le Morvan et par la sécheresse partout ailleurs.

C’est d’ailleurs pour anticiper tous ces risques que le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) a lancé en mars une expérimentation inédite pour mesurer le stockage du carbone dans les vignes sur la parcelle expérimentale de Rully, en Saône-et-Loire. L’objectif étant de mieux guider les viticulteurs vers des pratiques plus enclines à favoriser le stockage de CO2.

Toutefois, malgré le lancement de ces initiatives, la plantation d’arbres n’est pas une solution magique. Selon l’ONG Greenpeace, l’urgence est d’abord à la fin de la déforestation, qui représente 12 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. D’autant plus que des études montrent que les forêts absorbent de moins en moins de CO2 à cause du réchauffement climatique .

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