Terre de liens lutte contre la disparition et la spéculation sur les terres agricoles autour de Lannion

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À Plufur et Lanvellec, des agriculteurs ont fait le choix de faire appel à Terre de liens pour faciliter leur installation. « C’est un mouvement qui s’est créé il y a tout juste vingt ans », explique Jean-Lou Lintanf, bénévole au sein de Terre de liens Bretagne. « Il est composé d’associations et de militants qui s’opposent à l’agrandissement des exploitations agricoles et à la disparition des terres. » Cet organisme est aussi favorable à une alimentation saine et biologique et souhaite s’extraire de la « spirale spéculative » sur le foncier agricole.

2 Comment ça marche ?

Terres de liens repose financièrement sur des dons ou des actions solidaires. Ce fond forme un pot commun appelé « la foncière ». C’est dans celle-ci que vient piocher Terre de liens lorsque l’organisme veut acheter des terres agricoles afin d’aider l’installation d’un agriculteur. Ce dernier devient alors locataire. « Les terres acquises n’ont pas vocation à être revendues », complète Jean-Lou Lintanf. Cela permet de simplifier la transmission de l’exploitation. Pour bénéficier du soutien de Terre de liens, le projet d’un agriculteur doit passer par plusieurs commissions. « Les délais peuvent parfois être longs, entre 10 à 18 mois. En attendant que Terre de Liens débloque les fonds, les agriculteurs font parfois appel au portage de la Safer* », explique Jules Deliens, également membre de Terre de liens. C’est justement ce qu’on fait le Gaec de la Bergerie du Dour Elego à Plufur et le couple qui souhaite s’installer en élevage de vache laitière à Lanvellec.

3 Terre de liens Bretagne

L’antenne bretonne de Terre de liens a une spécificité par rapport au reste de la France. En plus de faciliter l’installation des agriculteurs grâce à « la foncière », le mouvement propose d’accompagner la création des GFA (Groupements financiers agricoles) et les SCI (Société civile immobilière). Cet accompagnement peut aller du conseil juridique et méthodologique jusqu’à la formation sur des outils de maîtrise.

4 SCI/GFA quelle différence ?

« Une GFA regroupe uniquement des personnes physiques », explique Jean-Lou Linstanf. Un GFA est donc un groupe de personnes qui s’associent pour acheter des bâtiments ou des terres agricoles. « Dans une SCI, les personnes morales peuvent également prendre part à l’investissement qui peut aussi être immobilier. » En Bretagne, depuis 2003, Terre de liens s’est engagé auprès de 48 GFA/SCI et 18 fermes foncières.

* La Safer : Société d’aménagement foncier et d’établissement rural.

Pratique

Pour soutenir Terre de liens : terredeliens.bzh

Emilie Crouzard, coordinatrice Bretagne : 07 54 39 77 35 ou e.crouzard@terredeliens.org

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